Après les essais NLST (américain), et NELSON (belgo-néerlandais), l’essai italien MILD vient de publier des résultats positifs après 10 ans de suivi des quelques 4 000 individus inclus. Les individus éligibles étaient âgés de 50 à 75 ans, fumeur à plus de 20 paquets-années sevrés depuis moins 10 ans. L’objectif initial était de comparer deux rythmes de réalisation des scanners : soit tous les ans, soit tous les deux ans. Il n’y avait pas de différence notable entre ces deux groupes. Les résultats après 10 ans de suivi des individus viennent d’être publiés dans la revue Annals of Oncology. Les individus bénéficiant d’un scanner de dépistage (annuel ou bis-annuel) ont un risque de mourir par cancer du poumon réduit de 39% par rapport aux individus qui ne bénéficient pas d’un tel dépistage. Il n’y a désormais plus aucun doute sur le bénéfice d’un tel dépistage et des expérimentations organisées devraient voir le jour dans quelques mois en France.
Pastorino U, Silva M, Sestini S, Sabia F, Boeri M, Cantarutti A, Sverzellati N, Sozzi G, Corrao G, Marchianò A. Prolonged Lung Cancer Screening Reduced 10-year Mortality in the MILD Trial. Ann Oncol. 2019 [Epub ahead of print]. (Accessible à https://academic.oup.com/annonc/advance-article/doi/10.1093/annonc/mdz117/5425325) ffff